Marrakech

Avant de partir au Maroc, en décembre, Xavier nous avait dit : « On part prendre quelques vacances à Marrakech en février, ce serait bien qu’on se croise. ». La plupart du temps, lorsqu’on entreprend un voyage assez long, beaucoup de gens se donnent l’idée de venir voir la personne qui part lors de son voyage ; soyons honnête, la plupart ne viennent pas. Ca a donc un parfum particulier lorsqu’on arrive à tenir quelques mois après cette envie de se voir et de se rencontrer ; c’est ce qui s’est passé avec Xavier !

Il est 11H00, nous arrivons à Marrakech. Il fait chaud, on est motivé à rejoindre rapidement Xavier et découvrir la riad qui va nous héberger 2 jours en plein cœur de la medina. Point de rendez-vous : l’immense place Jamaa-El-Fna. Après avoir déambulés quelques minutes entre les charmeurs de serpents et les badauds avec leur singe, nous apercevons les touristes que l’on recherchait : Xavier, Marisa et le petit Arthur. On a souvent l’habitude de se rencontrer par hasard le samedi après-midi à Lausanne, là c’est un peu surréaliste, on se rencontre de la même façon mais au Maroc, à Marrakech entre 2 palmiers !

Quelques minutes plus tard, bien cachée dans une impasse, nous découvrons la riad ; première impression : on va être très bien !

Mon ventre me dit qu’il est l’heure de manger quelque chose (j’en ai pas souvent fait allusion, en tant normal j’ai un bon appétit, mais depuis qu’on est arrivé au Maroc, c’est n’importe quoi, je mange pas, j’engloutis). Le mari de la gérante de la riad se propose guide et c’est une très bonne idée ; il nous emmène manger sur le pouce dans la rue, des haricots blancs en sauce et des brochettes qui n’auraient pas pu être meilleurs dans le plus chic des restaurants lounge de Marrakech… et en plus le prix est vraiment dérisoire. Petit thé à la menthe pour terminer et nous voici à l’énorme centre de l’artisanat de Marrakech où on ressent très vite le besoin d’avoir un énorme camion pour entreposer les achats (d’ailleurs les vendeurs nous proposerons des forfaits transport par bateaux, on voit les gens qui ont l’habitude).

Ensuite nous avons visité les « Tombeaux saadéens » ; malgré le nombre impressionnant de touristes, ça vaut le détour. Pour un premier week-end marocain, nous nous sommes mis en mode « touristes », j’y reviendrais plus tard pour me mettre en mode sortie et fiestas… je ne sais pas pourquoi, j’adore Marrakech, c’est une ville qui me donne envie de bouger, de sortir ! J’ai bien envie d’étudier la possibilité d’acheter quelque chose ici…

Fin de journée, nous rentrons à la riad où un gigantesque couscous nous attend : parfait !!!!

La soirée a été très sage, Xavier nous a sorti de sa poche un jeu de cartes appelé « Bonhanza » ; j’avoue que j’étais sceptique au début en me disant que j’allais jouer aux cartes plutôt que d’aller au Pacha, la plus grande boîte de nuit d’Afrique, mais il m’a converti au bout de 10 minutes de jeu …. Jusqu’à 1H30 du mat quand même !

Note : acheter ce jeu à mon retour en Suisse.

Lendemain matin, déjeuner sur le toit de la riad, grand ciel bleu après une bonne nuit de sommeil, je sais déjà à ce moment là que je veux pas rentré ; les autres week-ends non plus mais pour Marrakech encore plus.

Nous repassons en mode touriste direction la medersa Ben Youssef ; le monument est splendide, encore une fois pas déçu de la visite. Pour terminer, avec un grand bol de nature, les jardins de Majorelle, jardin botanique surprenant de couleurs, racheté il y a quelques années par Yves Saint-Laurent ; je crois qu’il nous aurait fallu 2 cartes mémoires pleines de photos de plus pour photographier tout ce qu’on voulait conserver comme souvenir de cet endroit.

Il est temps de penser au retour, nous rentrons en calèche (marrant de traverser à chevaux le centre de Marrakech), nous prenons nos affaires à la riad et nous repartons. Bon, on a eu le temps de se perdre dans la medina juste avant de partir, on remercie le gamin qui nous a sorti de là à la tombée de la nuit.

En tout cas, je suis bien obligé de constater ce que j’aime et ce qui m’attire, Marrakech en est l’illustration… c’est à la frontière du style marocain et européen, tout y est ! J’y reviendrais, c’est sûr, mais la prochaine fois, je ferais connaissance avec le Pacha !